Les paroles des victimes des attentats, sept ans après, interrogent encore la véritable puissance d'un "pardon".

Dans nos débats, la suprématie morale remplace de plus en plus l’argumentation rationnelle. Nous devons en sortir.

Le bien commun c’est “le plus grand bien du plus grand nombre”. Curieusement, cette notion centrale tend, aujourd’hui, à tomber dans l’oubli. Elle est pourtant d’une nécessité urgente pour l’avenir même de nos démocraties, voire de notre humanité.

C’est en faisant l’expérience du don que nous comprenons à quel point les actes exclusivement dictés par l’intérêt individuel, le pouvoir et l’argent conduisent nos vies à leur perte.

”Mourir pour des idées ? D’accord, mais de mort lente !” chantait Brassens, lui le rebelle anarchiste qui pourtant ne manquait ni de pensées généreuses ni d’esprit. Sans doute sous-entendait-il que toute certitude ne mérite pas nécessairement le sacrifice ultime… Lesquelles alors ?

Réjouissons-nous puisque le point commun de tous les vœux de fin d’année est précisément la joie !

Une jeune femme s'était vu refuser un stage dans la société de logements sociaux "Le Logement bruxellois" car elle refusait d'ôter son voile.

L’ex-président américain Donald Trump affirme qu’il faut "armer" les citoyens afin qu’ils soient prêts à combattre le mal dans notre société. Mais combattre quoi, si le mal, en soi, n’est qu’"absence" ?

S’il est bien sûr une réalité économique, le capitalisme n’en demeure pas moins un phénomène culturel : un système de valeurs qui propose un modèle de la vie bonne. Par cette brève méditation philosophique, nous voulons mettre en lumière l’ethos égoïste qui sous-tend la structure d’exploitation.

En ces temps de tensions internationales accrues, l’ambassadeur honoraire de Belgique Thomas Antoine réfléchit à la construction de la paix au fil de l’histoire, et plus particulièrement par le biais de la constitution de l’Union européenne. Il en profite pour lancer également un appel collectif à la vigilance. 

✐ Propos recueillis par Angélique TASIAUX

L'accueil de notre commune vulnérabilité serait la première étape vers un monde plus respectueux de chacun, et même… moins dangereux.

Le modèle de vie “réussie” prôné par une société centrée sur les intérêts individuels s’effrite au fil des crises. Au profit d’une approche morale renouvelée ?

"Non, ce n'est pas la religion qui est source de violence, mais bien plutôt le fanatisme - fanatisme qui, loin d'équivaloir à un 'trop' de religion, consiste au contraire en une idolâtrie", souligne Patrick Debucquois, secrétaire général de Caritas, en réponse à l'académicien Hervé Hasquin.

Nous nous réjouissons dès lors de la nomination, par l'Union européenne, d'un nouvel Envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction à l’extérieur de l’UE.