Alors que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles réfléchit à une disparition progressive des cours de religion dans l’enseignement officiel en faveur d’un renforcement de l’éducation à la philosophie et citoyenneté, il y a lieu de s’interroger sur le risque d’une relégation du religieux dans la seule sphère privée.

Le principal remède à la crise de la démocratie n’est pas d’espérer le dirigeant parfait, ni de se passer de représentants… mais de la cultiver et de l’approfondir. Voici comment.

L'accueil de notre commune vulnérabilité serait la première étape vers un monde plus respectueux de chacun, et même… moins dangereux.

Rien n’est plus étranger à la notion de patrimoine que cette obsession lexicale contemporaine visant à redéfinir le passé à l’aune des prismes de pensée actuels.

En première ligne depuis le début de cette pandémie, le discours des experts et scientifiques n’a jamais été autant entendu, ni aussi fortement critiqué dans le contexte du complotisme ambiant. À quel point notre regard sur la science a-t-il changé?

Si les réactions hostiles aux mesures prises par le gouvernement pour ralentir la propagation du virus peuvent en partie s’expliquer par la communication parfois confuse et hésitante des pouvoirs publics et des experts, leur existence me paraît dépendre plutôt d’une compréhension problématique de la liberté.

Pourquoi ne pas élargir le débat à un grand nombre de citoyens mieux informés, plutôt que s’en remettre à un processus parlementaire usé par des luttes purement partisanes ? Une opinion de Xavier De Muylder, gynécologue.

Comment, lorsqu’on se donne pour mission d’aller à la rencontre de l’autre, “se rendre présent” pour la personne qui souffre alors même que les règles du confinement empêchent tout contact de proximité ? Comment tenir la main de la personne vulnérable en temps de confinement ?

Face à la pandémie, la solidarité témoigne que l’attachement au bien de tous n’est pas une idée abstraite. Poursuivons sur cette voie pour éviter l’effondrement.

Ce temps inédit de "confinement" peut transformer en profondeur notre façon d’être, de penser et de vivre. Cette pandémie fait que nous ne serons jamais plus comme avant, disent certains. Oui, mais pourquoi ?

Nous chérissons la liberté, mais critiquons de plus en plus le libéralisme. Où est le problème ? Faut-il remettre en question la liberté, ou nous interroger sur la conception que nous en avons ?