Dépenses publiques moindres ou augmentation des recettes fiscales: il n'y aura pas de solution miracle. Même si c'est davantage à la dette structurelle qu'à celle contractée pendant la crise du coronavirus qu'il faut s'attaquer.

Cela commence par des gouvernants qui tiennent le gouvernail alors que depuis un an ils suivent les événements, se contredisent et montrent plus d’empressement à complaire et à construire des usines à gaz que d’effets dont on puisse être fiers et qui puissent nous lier.

En première ligne depuis le début de cette pandémie, le discours des experts et scientifiques n’a jamais été autant entendu, ni aussi fortement critiqué dans le contexte du complotisme ambiant. À quel point notre regard sur la science a-t-il changé?

Si la science est essentielle pour donner accès à la connaissance du réel, la considérer comme l’unique source de vérité revient à lui confier un job qui n’est pas le sien.

Les politiques, en décidant de limiter les contacts entre les résidents de maisons de repos et leur famille, nous font mourir à petit feu. Mais moi, je veux mourir vivante, remplie de la présence et de l’amour de mes proches.

Une crise n’éclate jamais par hasard. Les crises révèlent des failles, des limites, et appellent des changements.

Si les réactions hostiles aux mesures prises par le gouvernement pour ralentir la propagation du virus peuvent en partie s’expliquer par la communication parfois confuse et hésitante des pouvoirs publics et des experts, leur existence me paraît dépendre plutôt d’une compréhension problématique de la liberté.